Hy am.
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chevaux en pleine courfe, avec un pied dans chaque étrier, ayant fés genoux ployés jufqu'à terre, faute des étriers à terre et de la terre fur la felle. Il court fur deux chevaux en pleine courfe, faute par-deffus un des deux chevaux et tombe fur la felle de l'autre cheval et après faute une féconde fois par-deffus les deux che­vaux. Il court fur deux chevaux en pleine courfe, tourne le dos du côté de la tête aux deux chevaux et tire un coup de piftolet lorfqu'ils fautent par-deffus la barrière. Il court fur deux chevaux en pleine courfe, une jambe par-deffus chaque felle, et en cette attitude faute par-deffus la barrière, au même moment met fa tête fur un cheval et fés jambes fur l'autre et fait un autre faut par-deffus la barrière. Il court fur deux chevaux en pleine courfe et offre de prendre deux chevaux de chaffe qu'il n'aura jamais vus et de les faire fauter par-deffus quelle hauteur ils foient capa­bles de fauter, en fe tenant debout avec un pied fur chaque felle. Il finit par reprélenter un tailleur à cheval qui vient de Londres à Paris pour y apprendre les modes.
« Un enfant de huit ans fur un cheval, court fa tête fur la felle et les jambes en l'air. Enfin il a un cheval très-extraordinaire qui imite un chien en fe tenant droit, étant alors affis fur fon der­rière; et, y étant, l'exercice fe fait avec tant d'adreffe que le maître fe trouve fur fon cheval qui commence à courir. »
Hyam, qui se faisait appeler le Héros anglois, avait donné, én
1774, quelques représentati^^tfêP-sirvies au Colysée et y avait
exécuté les exercices quera^ffjvénrviem^ne lire le détail. /•i5y           " "-5" \
/ .Qfiiitutirti --f*-. Vtïrjfw. Almanach forain, 1775.)
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